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  • Elżetine
  • Pourquoi notre plaisir passe-t-il avant tout ? Est-il toujours si important qu'on accepte de lui qu'il engendre souffrance et mort ?
  • Pourquoi notre plaisir passe-t-il avant tout ? Est-il toujours si important qu'on accepte de lui qu'il engendre souffrance et mort ?

Texte Libre

On reconnaît le degré de civilisation d'un peuple à la manière dont il traite ses animaux.


Ghandi

2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 11:55

Les convictions encore trop peu connues sont bien trop souvent incomprise. Mais à partir de quand peut-on parler de non respect ?

 

Que faire face aux amis qui ne suivent pas les mêmes convictions que vous ? Quand on devient vegan, on passe dans un monde très différent de celui que l'on a connu jusqu'à présent. Quand je le suis devenue, les choses les plus importantes sont soudainement devenues très futiles. Je n'ai pas juste changé de régime alimentaire, comment expliquer ? J'ai enfin compris quelque chose, quelque chose qui surpasse toutes nos petites jouissances personnelles. Manger, s'habiller, s'amuser, sortir... J'ai compris la vraie valeur de la vie. Comment pouvais-je dire aimer et respect les animaux alors que mes consommations engendraient exploitation, souffrance et mort ?

 

Mais alors quel rapport avec mon entourage ?

 

Est-ce vraiment difficile de comprendre ? Comment peut-on penser qu'en tant que vegan mon seul objectif est de ne pas manger ceci ou cela, ne pas porter certains habits, ne pas utiliser n'importe quel produit d'hygiène ou d'entretien ? Vous n'acceptez pas mais est-ce si compliqué de comprendre ? Il semble que pour beaucoup ce le soit...

 

Dans quel langue puis-je l'expliquer ? Les animaux ne sont pas à mes yeux de simples objets de consommation, frapper, tuer un animal revient au même que de frapper ou tuer un humain. Demandez moi de vous garder du foie gras au frigo ou demandez moi d'y stocker le bébé que vous venez de tuer et vous obtiendrez la même réaction. Choqué ? Ca, je m'en fiche, tout ce que je demande c'est le respect.

 

J'ai toujours accepté l'incompréhension et l'ignorance des gens jusqu'à maintenant, s'il y a bien une chose que je n'accepte pas c'est le manque de respect.

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 02:16

Interdire la viande pour sauver la planète

28/10/09 - Le matin.Ch

Cette proposition radicale n'émane pas d'un illuminé. Ancien économiste en
chef à la Banque mondiale, Lord Nicholas Stern s'est spécialisé dans les
impacts financiers du réchauffement de la planète.

Dans une interview récente au «Times», Stern propose tout bonnement de
renoncer à manger de la viande pour enrayer le réchauffement climatique.
Selon lui, consommer un steak empoisonne la planète: l'élevage emploie de
grandes quantités d'eau et produit du gaz à effet de serre, nuisible au
climat. «Un mode de vie végétarien serait bien mieux», explique-t-il.

Principal responsable: le méthane produit naturellement par la digestion des
bovins. Ce gaz est 25 fois plus redoutable que le CO2 en matière d'effet de
serre. Mais l'élevage de bovin est néanmoins responsable de 18% des
émissions mondiales de CO2, selon des chiffres de l'ONU.

Augmenter le prix de la viande

«Il est important que les gens réfléchissent à ce qu'ils mangent», déclare
Nicholas Stern, et prophétise un changement d'attitude radical envers la
consommation de viande, qu'il imagine être socialement réprouvée par la
majorité de la population, un peu comme la conduite en état d'ébriété.

L'économiste espère que les participants à la Conférence sur le climat de
Copenhague prendront la décision d'augmenter les prix de la viande pour en
dissuader la consommation.

En Grande-Bretagne, cette proposition a provoqué la colère des producteurs
de viande.

Source : http://www.lematin.ch/actu/monde/interdire-viande-sauver-planete-183915

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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 23:34

Une vérité bonne à rappeler de temps à autre, il y a mort derrière une grande partie de l'alimentation humaine.

Vidéo non choquante, à visionner et à faire diffuser.

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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 22:54

A l'occasion de la semaine mondiale pour la libération des animaux de laboratoires, l'association La voix des animaux a organisé un stand d'information place Richebé dans le but d'informer les gens sur cette pratique si banale et pourtant trop souvent si peu connue.
Nous étions donc là, 4 militantes, 2 à la table d'information avec, pour unique matériel, des tracts One Voice et Antidote Europe puis du matériels type laboratoire pour les 2 autres militantes qui effectuait devant le regard parfois interrogatif des passants, une petite représentation de ce qu'il pourrait se passer dans les laboratoires.


Le temps n'était pas vraiment de notre côté mais nous avons pu constater qu'une petite animation ne faisait qu'augmenter le nombre de passants à notre table.

Nous avons eu beaucoup de réactions positives, ce qui est assez rare car, si les gens sont d'accord pour dire non aux tests sur les animaux pour les produits d'entretien et les cosmétiques, ils ne vont pas toujours dans ce sens quand il s'agit de leur santé. Là les tracts d'Antidote Europe nous ont bien aidé car il est plus facile d'accepter le message quand il vient de personnes "du métier" et surtout quand ils comprennent que des méthodes substitutives existent.

















Bref dans l'ensemble un gros point positif pour ce stand, je crois que l'association La Voix des Animaux n'hésitera pas à recommencer les petites scenettes et à mettre en place des animations ou des actions plus visuelles.

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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 02:23

Aujourd'hui on s'attaque à l'élevage en cage des lapins. Pourquoi eux et pas les vaches, les cochons, les poulets, ... ? C'est vrai, ce n'est pas juste pour ceux qui travaille dans cette filière, on leur fait une mauvaise pub, on pourrait quand même s'attaquer un peu aux autres pour changer... Oui, mais par où faut-il commencer alors ? D'après A il faudrait attaquer B, il a plus de tords, d'après B c'est C qui fait mal son boulot... On ne s'en sort plus ! Non mais, faut nous comprendre, nous aussi on sait comment s'y prendre avec le publique. Oui, on le sait que les gens seront plus sensible aux conditions d'élevage des lapins que ceux des cochons, je ne vous apprend rien si je vous dis que rares sont ceux qui ont des cochons en animal de compagnie... Puis un lapin c'est mignon.


Bon voilà pour le « pourquoi eux et pas les autres? »


Maintenant : Qu'ont-ils fait de mal ? Au final pas grand chose de pire que dans les autres élevages intensifs. Les lapins vivent dans des cages minuscules sur un sol grillagé, entassés les uns sur les autres (chaque lapin dispose d'une surface identique à celle d'une feuille A4).

Non ! Ils n'ont rien fait de mal ! Ils suivent à la lettre le règlement après tout, et tant qu'on suit la loi, c'est bien...

Les lapins ont besoin de courir (est-il nécessaire de rappeler que tous les animaux ont besoin d'espace ?), de se dresser, de bondir, de fouiner, de ronger... Aucun aménagement pour eux.

Les lapins sont peureux. Les éleveurs mettent un bruit de fond (radio) pour que les lapins n'entendent pas les bruits soudains.

Les éleveurs suivent les règles, peut être, mais les règles sont-elles toujours bien faites ?

S'il n'y avait que ça... Je ne vais pas ici retracer la « vie » d'un lapin en élevage, ce n'est pas le but de mon article, si vous voulez plus de renseignements (et je vous y encourage) je vous invite à visiter le site de L214



Une campagne voulant interdire l'élevage des lapins en cage a été lancée mais très vite elle a gêné...

J'ai pu militer auprès de L214 dans différentes grandes surfaces du Nord, rien de spectaculaire, quelques militants qui distribuent des tracts et qui expliquent aux passants comment on élève un lapin avant qu'il n'arrive dans son assiette. Une vidéo était même diffusée sur le site de L214.

Apparemment il n'est pas du goût des éleveurs que le client sache comment son morceau de viande est traité. Tout ça s'est finit devant le Tribunal. La vidéo tournée dans un élevage doit cessé d'être utilisée dans les campagnes contre l'élevage de lapins en cage.


Pourquoi ne veulent-ils pas que l'on montre ces images ? Ils nous disent tellement souvent que les animaux sont bien traités mais ils refusent de le montrer. N'y a-t-il pas un problème là ?


Je finirais avec un communiqué de L214 :


La campagne continue

L'élevage de lapins en batterie est mis en cause par plusieurs campagnes de protection animale menées en Europe. Le concentré de souffrance qu'implique l'élevage industriel s'exprime à plein dans ce secteur, et touche le public dès lors qu'il est porté à sa connaissance.
En France, la campagne de sensibilisation des consommateurs et distributeurs contre « Le lapin : garanti 100% cage » est menée par L214 et la SPA. Le CLIPP (inter-profession cunicole) s'efforce de faire cesser cette campagne par voie judiciaire.
Débouté en juillet dernier suite à son assignation en référé, le CLIPP a fait appel. Ce 17 décembre, la Cour d'appel de Paris a rendu sa décision. En vertu de la liberté d'expression, l'arrêt reconnaît aux associations de protection animale le droit de faire campagne contre l'élevage de lapins en cage. Celles-ci poursuivront avec détermination l'action entreprise dans ce domaine.

Voir le dossier Lapin : garanti 100% cage
Télécharger l'intégralité de la décision de la cour d'appel
Interdiction faite à la SPA et L214 d'utiliser le film « Le lapin : garanti 100% cage » dans leur campagne

Par ailleurs, le film « Le lapin : garanti 100% cage », dont certaines séquences ont été tournées par des personnes présentant de fausses cartes professionnelles, doit cesser d'être utilisé dans la campagne des deux associations dans un délai de 8 jours. Par décision de justice, l'équipe de L214 fera donc disparaître les extraits de ce film du site de l'association et ne l'utilisera pas lors des actions qu'elle mènera dans le cadre de sa campagne « lapins ».
Les précautions systématiques prises par les filières d'élevage et les abattoirs pour empêcher les associations de protection animale de filmer les conditions ordinaires de vie et de mise à mort des animaux soulèvent une interrogation fondamentale : comment montrer les réalités de la production de viande ? Comment respecter le droit à l'information des citoyens et leur permettre des choix éclairés en matière de bien-être animal, si ne filtrent que des images contrôlées par des acteurs qui ont intérêt à masquer la face sombre de leurs pratiques ?

L214 met au défi les éleveurs et les abattoirs de la filière cunicole d'ouvrir leurs portes aux caméras de l'association.

Contact :
L214 : Sébastien Arsac (06 17 42 96 84) ou Brigitte Gothière (06 20 03 32 66)

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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 02:16

J'ai eu envie d'écrire un petit texte à la suite d'une bonne grosse dispute sur un forum comme ça arrive parfois sur le net, pour une broutille.. Je ne me souviens même plus laquelle. Bref, je me rappelle que l'ont accusait les vegan de faire de la propagande principalement, de vouloir changer le monde dans le but de le rendre vegan.
En fait on nous demandait d'être vegan à la maison et de ne pas le crier sur les toits et encore moins de dire qu'on pensait que c'était une solution à certains problèmes sur cette terre.
Mais voilà déjà un problème, nous ne sommes pas seulement vegan, nous sommes aussi militants. Et le principe du militant n'est pas de rester chez lui à se convaincre de ses idées. Nous avons pour habitude de militer régulièrement en faveur du droit des animaux.
Le principal problème pour moi était : la communication. Vegan, non vegan, nous sommes un certain nombre à avoir un problème pour communiquer avec la ou les personnes qui est ou sont face à nous. Et je crois que ça peut facilement être pire quand une cause nous tient vraiment à coeur, on a tellement envie de faire passer notre message qu'on a tendance à aller un peu trop vite et à oublier d'écouter celui d'en face, qui a ses propores expériences à nous apporter. Mais ça c'est un problème de relation humaine et non pas un problème de vegan.

Je crois très sincèrement que le veganisme est une chance pour notre planète et que le végétalisme et le respect de tous devrait être la norme, dès notre naissance. Ce n'est pas le cas pour le moment mais je me bat pour que celà change alors je milite, je discute et j'échange des points de vue avec des non vegan mais aussi avec des vegan (eh oui ! même entre nous nous arrivons à ne pas être d'accord) et parfois je m'emporte, je vais trop vite et les "tu n'as rien compris" "tu as tords" "tu ne respectes pas mes choix" "tu ferais mieux de réfléchir avant de dire des bétises" fusent, des deux côtés. Là il n'y a plus de discussion mais uniquement des insultes et des renvoies de culpabilité ("tu n'écoutes pas ce que j'ai à te dire", "tu restes dans ton monde, c'est plus confortable"). Plus aucun échange n'existe et les deux "camps" (si je peux me permettre ce mot) ne s'écoute plus, les deux sont bloqués dans leur monde et, la plupart du temps, ils pensent tout deux avoir entièrement raison sur le sujet : je pense que c'est dans ces cas là que l'ego surdimensionné de l'homme intervient.

Je parle ici d'une partie de la population et je ne cherche en aucun cas à généraliser. Je pense juste qu'on se bloque quand il s'agit de communiquer, malheureusement et qu'en général on préfère s'écouter parler, moi la première.

Je me suis permise le mot "camps" quelques lignes plus hauts et je l'ai mit entre guillemets car j'ai parfois l'impression que ce mot renvoie trop à une opposition totale d'idées et de reflexion sur la vie. Alors qu'on peut être en désaccord total sur un sujet mais pas sur d'autres.

Je m'arrêterai en parlant de la pub qui pour moi, reste le meilleur outil de propagande pour le moment. Je me rappelle notament d'une pub pour un yaourt pour enfant si je me souviens bien où le maître d'école demande à ses élèves qui permet d'avoir des os solides, et tous répondent en coeur la marque du yaourt en question. Si ça ce n'est pas de la propagande. Tout comme une pub plus récente sur les bienfaits du lait où l'on peut voir une vache heureuse de distribuer son lait à des petits squelettes. Cette pub me fait penser à autre chose : "Les Parisiens sous l'occupation" où l'on peut voir des photos de parisiens heureux et qui semblent vivre dans un

monde parfait.

© Colin Leroy

 

Je crois qu'on fait exactement la même chose avec les animaux dits d'abattoir. On veut nous faire oublier leur vie de souffrance et on les montre comme heureux de se donner entièrement à nous (on peut pas plus se donner), on les humanise en fait...

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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 02:13

Que ferait un végétalien sur une île déserte ?

Oui, c'est vrai ça, un végétalien pourrait se retrouver sur une île déserte. Restera-t-il végétalien ?

C'est une question interessante à laquelle je ne pourrais pas répondre car chaque végétalien, chaque humain devrais-je dire, ne réagit pas de la même manière devant une situation donnée.

Si un jour je me retrouvais sur une île déserte et qu'il n'y avait rien à manger à part quelques rares fruits difficilement atteignables, que ferais-je si je voyais un animal passé ? Eh bien j'avoue ne pas savoir. Serais-je capable de le tuer ? Je pense que je serais capable de tuer et de manger de la viande en dernier recourt. Ca y est, c'est fait, j'ai avoué. Ouf, je me sens mieux. Dans ce cas là je peux re-manger de la viande illico, j'en ai à porter de main dans notre société alors pourquoi ne pas me servir puisque j'ai dit que je serai capable de manger de la viande ? Peut-être parce que je vois une nette différence entre ces deux contextes : moi sur une île déserte avec pour seul moyen de survie la chasse et moi dans une société où j'ai un large choix d'aliments, où la nourriture se trouve à quelques pas de chez moi et où ma survie ne dépend pas de la viande.

Alors oui, je me permet de dire que l'excuse du bon mangeur de viande : "mais si vous étiez sur une île déserte vous seriez bien content d'avoir des animaux pour les manger !" n'est absolument pas fondée et n'est aucunement un argument valable.

Dans notre société nous avons le choix, oui retenez bien ce simple mot : le choix. Nous avons le choix d'être ou non végéta*ien, on ne peut donc pas comparer ça à celui qui, coincé sur son île déserte, n'a pas le choix s'il souhaite survivre. Ne faudrait-il pas plutôt se demander "ai-je envie de devenir végéta*ien et vais-je m'en donner les moyens ?".

Manger c'est avant tout une question de survie, la viande et les sous-produits animaux ne sont en aucun cas nécessaire à cette survie. Vient ensuite le plaisir. Le seul moment agréable lorsqu'on mange serait celui de la viande qui offre à notre palais un plaisir intense et à notre corps un moment unique ? Plaisir et moment unique que l'on réitèrerais à chaque bouchée ? Mais a-t-on imaginé une seule seconde que l'on pouvait retrouver cet instant des plus alléchant ailleurs que dans la viande ? Je crois pouvoir dire que non, à force d'entendre "mais vous ratez quelque chose en étant végétalienne !". Eh bien je vais vous avouer quelque chose, c'est un scoop : Non, je ne suis pas en manque de viande. Je vais même aller plus loin : Oui, je suis très heureuse de ne plus en manger et d'avoir découvert un autre régime alimentaire qui satisfait pleinement mon palais et mon coprs ainsi que leurs attentes.

Je dédicace ce texte à mon palais et à mon corps avec qui je vis mon éthique en parfaite harmonie.

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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 02:05

Les humains passent avant les animaux !

Voilà une phrase que j'ai souvent l'occasion d'entendre en tant que militante vegan.

Mais non, pour le vegan les animaux passent avant les humains, soyons cohérents, nous ne pouvons les défendre que si nous considérons les humains comme inférieurs aux animaux.

Et si nous pouvions, en fait, défendre les animaux et l'espèce humaine en même temps ? Et même se dire que si nous défendons plus une cause que l'autre cela ne remet pas en question notre amour pour l'autre ?

Nous ne sommes pas sur Terre pour se battre et savoir qui va gagner : les humains ou les animaux ? Si nous essayions de nous rejoindre et de combattre ensemble pour un monde en parfaite symbiose (le vegan est rêveur) ?

L'anthropocentrisme est encore trop présent, malgré toutes nos connaissances actuelles qui nous ont permis de comprendre que nous n'étions pas le centre de l'univers. Mais l'Homme a encore beaucoup de mal à considérer qu'il fait partie d'un tout et qu'il n'est qu'un grain de sable, parmi des milliards d'autres grains de sable, qui forment tous ensemble cette merveilleuse plage et que tout ne fonctionne pas en fonction de lui mais avec lui.

J'ajouterais aussi que s'occuper des animaux ne signifie pas que je ne m'occupe pas des humains. Je ne suis pas bloquée dans un monde de vegan, j'aime me retrouver dans un monde différent du mien, passer du temps avec des gens parfois complètement à l'opposé de moi pour m'ouvrir à de nouvelles perspectives de vie. Pour moi, aider les gens qui en ont besoin ne consiste pas seulement à l'envoi d'un chèque tous les mois pour tel ou tel pays où des enfants meurent de faim, ça consiste aussi à faire des petites choses simples de la vie comme laisser ma place dans le bus à une personne agée. De plus, la critique "il y a des enfants qui meurent de faim dans le Tiers-Monde" ne tient absolument pas la route puisque c'est la production de viande qui, en grande partie, engendre ce manque de nourriture. Quelques chiffres à méditer :

- De 7 à 16 kg de céréales ou de produits végétaux sont nécessaires pour produire 1 kg de viande.

- Il faut 15.000 litres d’eau pour faire 1 kg de viande.

- Il faut 5 kg de poissons pour produire 1 kg de farine ; il faudra 5 kg de cette farine pour qu’un bœuf ou un porc produise 1 kg de viande. Donc 25 kg de poissons pour 1 kg de viande !

- Le bétail des pays riches mange autant de céréales que les Indiens et les Chinois réunis.

- Un bœuf fournit 200 kg de viande, soit 1.500 repas. Les céréales qu’il a mangées auraient pu servir 18.000 repas.

- Tout individu supplémentaire dans les pays riches « pèse » aussi lourd sur l’environnement que 20 Indiens ou Bengalais.

- Plus de 50 millions d’enfants meurent de faim chaque année...


Voilà déjà pour moi une bonne raison d'être végétarien.


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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 01:38

Imaginez-vous au boulot : Vous distribuez des journaux sur une place publique, une personne s'y promène un gros sac sur l'épaule, vous savez, ces sacs dans lesquels on transporte les petits chiens ; eh bien imaginez sur ce sac l'inscription suivante "Donne chatons".. Commence à se former un petit attroupement. Forcément, mon attention fut vite attirée par cette étrange manière de donner des chatons. J'ai pu assister à l'adoption rapide et sans reflexion d'un chaton par un groupe de jeune filles disparaissant aussi vite dans le métro en sortant une phrase que je n'oublierai jamais : "Mais si ma mère n'en veux pas, j'en ferais quoi ?". Je me suis dirigée vers cette famille pour comprendre ce qu'ils étaient en train de faire et pourquoi ils distribuaient des chatons dans la rue aussi facilement. J'ai discuté avec eux et ai constaté qu'ils ne pouvaient plus s'en occuper alors ils cherchaient à les faire adopter au plus vite. Leur chatte avait eu 6 chatons, il n'en restait maintenant plus que 5 et ils partiraient tous dans des familles pas toujours bien au courant des responsabilités qu'incombent la venue d'un chaton à la maison surtout que ceux-ci n'étaient pas sevrés et risquaient des sequelles dûes au fait qu'ils n'auraient pas passé assez de temps avec leur mère mais aussi dûes à cette dure et rapide séparation. Il me fallait alors trouver une solution rapide, des adoptants, quelqu'un de confiance qui accepterait de les accueillir ; 5 chatons, c'était pas facile. Je lui ai dit que je faisais partie d'une association et que je lui trouverai une solution pour ses chatons. Quelle situation ! Je devais maintenant trouver des adoptants et au plus vite ! Plus tard, en repassant ils m'annocèrent qu'il ne leur en restait plus que 4 et qu'ils avaient réussi à en donner un dans un supermarché. Là, j'étais décidé à sauver les 4 derniers, je ne voulais pas qu'ils souffrent comme les autres d'une séparation aussi nette. J'avoue sur le coup avoir détesté ces gens qui traitaient ces chats comme de vulgaires objets mais quand je les ai revu le lendemain pour leur dire que j'avais une solution, je me suis rendue compte que la situation n'était pas facile pour eux. Et que faire quand on ne sait pas à qui s'adresser ? Que faire quand on ne connait rien aux besoins d'un chat ? Maintenant je comprend et je ne leur en veux plus.



Quand je suis rentrée chez moi le soir, je me suis demandée ce que je pouvais bien faire. Trouver quelqu'un qui accepte de recueillir rapidement 4 chatons, quelqu'un de confiance et qui puisse venir les chercher rapidement. Pas facile. Même sachant qu'ils n'en voulaient pas pour le moment j'ai demandé de l'aide à mes parents. Ils ont réfléchis et accepté de faire famille d'accueil en attendant de leur trouver des adoptants. J'ai alors rapidement pris contact avec l'école du chat de Loos pour leur demander conseil et leur demander de m'aider à trouver des adoptants et quelques jours plus tard nous allions chercher ces 4 petits chatons pour les ramener chez mes parents. 4 merveilleuses petites bouilles, terrorisées par le moindre mouvement, le moindre éternuement et le moindre geste envers eux.

Ils ont passé 2 mois chez mes parents, ils ont pris confiance en eux et ont beaucoup grandit. Des adoptants sont tombés fou amoureux de Mouchy, nôtre petite tête toute noire. Ils sont partis avec il y a environ 1 semaine. Ce fut très dur pour mes parents qui se sont attachés à ces amours. Pour moi aussi qui ne vit pas avec eux ce fut un moment triste, comme une trahison envers ce petit être que nous avions sauvé et que mes parents ont éduqué pendant 2 mois.


Je crois que c'est ce qui fut le déclencheur, il était hors de question de revivre ce moment là encore une fois. Soja, Seitan et Tofu, vous allez passer le reste de votre vie avec mes parents. Vous pourrez continuer à voler les chaussettes, jeu qui vous amuse tellement.

Cette action peut sembler ridicule, quand on sait tous ces animaux qui souffrent chaque jour on peut penser qu'ils n'auraient pas été si malheureux adopté à la sauvette mais moi ça me touche beaucoup, je pense leur avoir évité un trop grand traumatisme. Je suis ravie d'avoir trouvé ce boulot, ravie qu'ils m'aient mit sur ce site ce mois de septembre et ravie que cette famille ait décidé de donner ces chatons à l'heure à laquelle je travaillais. Mais surtout ravie d'avoir des parents comme les miens qui ont accepté du jour au lendemain de s'occuper de 4 chatons sans savoir s'ils étaient malades ou non, sans savoir si ça allait être facile et tout ça pour eux. Pour ces êtres que l'on considère parfois avec si peu d'intérêt.


Soja, Seitan (en haut), Tofu et Mouchy (caché)


Je crois que jamais je ne pourrais assez les remercier pour ce qu'ils ont fait, c'est un acte d'amour plus que merveilleux et je suis sûre qu'ils leur rendront au centuple. Voilà des personnes que l'on ne rencontre pas à tous les coins de rues, accepter de prendre du temps, de rentrer du boulot fatiguer et de devoir donner à manger, à boire, beaucoup d'amour, changer la litière... Ca peut paraitre peu mais vivant avec 5 chats je sais bien que c'est pas facile surtout quand on avait pas dans l'idée de prendre un animal à la maison. Je sais bien qu'ils ne se sont pas sacrifiés, qu'ils sont plus qu'heureux comme ça même si parfois ils aimeraient être un peu tranquille (ayant passé des moments avec ces monstres je peux dire qu'ils sont très très collants), mais ça reste tout de même un acte courageux que de s'engager sur un temps inconnu en hébergant les chatons que leur fille a sauvé et, maintenant, sur une longue période, 20 ans je l'espère pour 3 petites crapules qui deviendront bientôt de beaux grands matous pleins de vitalités.

 

Mouchy va beaucoup nous manquer

Mouchy, ses débuts dans la maison

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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 23:40

Donner au Téléthon est-ce faire une bonne action ? A priori oui, c'est donner de l'argent pour la recherche d'un traitement efficace pour lutter contre une maladie douloureuse. Mais alors pourquoi dès lors ce battre contre ?


Ce genre d'action sont souvent remise en cause par les défenseurs des animaux, par ceux qui ne veulent plus voir tous ces animaux souffrir dans les laboratoires au nom de la science mais aussi par des gens aimant l'être humain. Bien sûr, les défenseurs des animaux ne sont pas forcément des anti-humains. Ce n'est pas ou l'Homme ou l'animal. Voilà ce que moi je défend, les deux parties, je veux que tout le monde puisse vivre sa vie comme il l'entend et, miracle, il parait que c'est un système qui peut fonctionner et qui serait même meilleur pour les deux parties. Oui, nous avons des alternatives aux tests sur les animaux qui coûtent moins chères que ceux-ci, qui sont rapides et efficaces !


Pour plus de renseignements et une garantie de sérieux, consulter ce site

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