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  • Pourquoi notre plaisir passe-t-il avant tout ? Est-il toujours si important qu'on accepte de lui qu'il engendre souffrance et mort ?
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Texte Libre

On reconnaît le degré de civilisation d'un peuple à la manière dont il traite ses animaux.


Ghandi

30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 02:13

Que ferait un végétalien sur une île déserte ?

Oui, c'est vrai ça, un végétalien pourrait se retrouver sur une île déserte. Restera-t-il végétalien ?

C'est une question interessante à laquelle je ne pourrais pas répondre car chaque végétalien, chaque humain devrais-je dire, ne réagit pas de la même manière devant une situation donnée.

Si un jour je me retrouvais sur une île déserte et qu'il n'y avait rien à manger à part quelques rares fruits difficilement atteignables, que ferais-je si je voyais un animal passé ? Eh bien j'avoue ne pas savoir. Serais-je capable de le tuer ? Je pense que je serais capable de tuer et de manger de la viande en dernier recourt. Ca y est, c'est fait, j'ai avoué. Ouf, je me sens mieux. Dans ce cas là je peux re-manger de la viande illico, j'en ai à porter de main dans notre société alors pourquoi ne pas me servir puisque j'ai dit que je serai capable de manger de la viande ? Peut-être parce que je vois une nette différence entre ces deux contextes : moi sur une île déserte avec pour seul moyen de survie la chasse et moi dans une société où j'ai un large choix d'aliments, où la nourriture se trouve à quelques pas de chez moi et où ma survie ne dépend pas de la viande.

Alors oui, je me permet de dire que l'excuse du bon mangeur de viande : "mais si vous étiez sur une île déserte vous seriez bien content d'avoir des animaux pour les manger !" n'est absolument pas fondée et n'est aucunement un argument valable.

Dans notre société nous avons le choix, oui retenez bien ce simple mot : le choix. Nous avons le choix d'être ou non végéta*ien, on ne peut donc pas comparer ça à celui qui, coincé sur son île déserte, n'a pas le choix s'il souhaite survivre. Ne faudrait-il pas plutôt se demander "ai-je envie de devenir végéta*ien et vais-je m'en donner les moyens ?".

Manger c'est avant tout une question de survie, la viande et les sous-produits animaux ne sont en aucun cas nécessaire à cette survie. Vient ensuite le plaisir. Le seul moment agréable lorsqu'on mange serait celui de la viande qui offre à notre palais un plaisir intense et à notre corps un moment unique ? Plaisir et moment unique que l'on réitèrerais à chaque bouchée ? Mais a-t-on imaginé une seule seconde que l'on pouvait retrouver cet instant des plus alléchant ailleurs que dans la viande ? Je crois pouvoir dire que non, à force d'entendre "mais vous ratez quelque chose en étant végétalienne !". Eh bien je vais vous avouer quelque chose, c'est un scoop : Non, je ne suis pas en manque de viande. Je vais même aller plus loin : Oui, je suis très heureuse de ne plus en manger et d'avoir découvert un autre régime alimentaire qui satisfait pleinement mon palais et mon coprs ainsi que leurs attentes.

Je dédicace ce texte à mon palais et à mon corps avec qui je vis mon éthique en parfaite harmonie.

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