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  • Pourquoi notre plaisir passe-t-il avant tout ? Est-il toujours si important qu'on accepte de lui qu'il engendre souffrance et mort ?
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Texte Libre

On reconnaît le degré de civilisation d'un peuple à la manière dont il traite ses animaux.


Ghandi

30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 02:16

J'ai eu envie d'écrire un petit texte à la suite d'une bonne grosse dispute sur un forum comme ça arrive parfois sur le net, pour une broutille.. Je ne me souviens même plus laquelle. Bref, je me rappelle que l'ont accusait les vegan de faire de la propagande principalement, de vouloir changer le monde dans le but de le rendre vegan.
En fait on nous demandait d'être vegan à la maison et de ne pas le crier sur les toits et encore moins de dire qu'on pensait que c'était une solution à certains problèmes sur cette terre.
Mais voilà déjà un problème, nous ne sommes pas seulement vegan, nous sommes aussi militants. Et le principe du militant n'est pas de rester chez lui à se convaincre de ses idées. Nous avons pour habitude de militer régulièrement en faveur du droit des animaux.
Le principal problème pour moi était : la communication. Vegan, non vegan, nous sommes un certain nombre à avoir un problème pour communiquer avec la ou les personnes qui est ou sont face à nous. Et je crois que ça peut facilement être pire quand une cause nous tient vraiment à coeur, on a tellement envie de faire passer notre message qu'on a tendance à aller un peu trop vite et à oublier d'écouter celui d'en face, qui a ses propores expériences à nous apporter. Mais ça c'est un problème de relation humaine et non pas un problème de vegan.

Je crois très sincèrement que le veganisme est une chance pour notre planète et que le végétalisme et le respect de tous devrait être la norme, dès notre naissance. Ce n'est pas le cas pour le moment mais je me bat pour que celà change alors je milite, je discute et j'échange des points de vue avec des non vegan mais aussi avec des vegan (eh oui ! même entre nous nous arrivons à ne pas être d'accord) et parfois je m'emporte, je vais trop vite et les "tu n'as rien compris" "tu as tords" "tu ne respectes pas mes choix" "tu ferais mieux de réfléchir avant de dire des bétises" fusent, des deux côtés. Là il n'y a plus de discussion mais uniquement des insultes et des renvoies de culpabilité ("tu n'écoutes pas ce que j'ai à te dire", "tu restes dans ton monde, c'est plus confortable"). Plus aucun échange n'existe et les deux "camps" (si je peux me permettre ce mot) ne s'écoute plus, les deux sont bloqués dans leur monde et, la plupart du temps, ils pensent tout deux avoir entièrement raison sur le sujet : je pense que c'est dans ces cas là que l'ego surdimensionné de l'homme intervient.

Je parle ici d'une partie de la population et je ne cherche en aucun cas à généraliser. Je pense juste qu'on se bloque quand il s'agit de communiquer, malheureusement et qu'en général on préfère s'écouter parler, moi la première.

Je me suis permise le mot "camps" quelques lignes plus hauts et je l'ai mit entre guillemets car j'ai parfois l'impression que ce mot renvoie trop à une opposition totale d'idées et de reflexion sur la vie. Alors qu'on peut être en désaccord total sur un sujet mais pas sur d'autres.

Je m'arrêterai en parlant de la pub qui pour moi, reste le meilleur outil de propagande pour le moment. Je me rappelle notament d'une pub pour un yaourt pour enfant si je me souviens bien où le maître d'école demande à ses élèves qui permet d'avoir des os solides, et tous répondent en coeur la marque du yaourt en question. Si ça ce n'est pas de la propagande. Tout comme une pub plus récente sur les bienfaits du lait où l'on peut voir une vache heureuse de distribuer son lait à des petits squelettes. Cette pub me fait penser à autre chose : "Les Parisiens sous l'occupation" où l'on peut voir des photos de parisiens heureux et qui semblent vivre dans un

monde parfait.

© Colin Leroy

 

Je crois qu'on fait exactement la même chose avec les animaux dits d'abattoir. On veut nous faire oublier leur vie de souffrance et on les montre comme heureux de se donner entièrement à nous (on peut pas plus se donner), on les humanise en fait...

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