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  • Elżetine
  • Pourquoi notre plaisir passe-t-il avant tout ? Est-il toujours si important qu'on accepte de lui qu'il engendre souffrance et mort ?
  • Pourquoi notre plaisir passe-t-il avant tout ? Est-il toujours si important qu'on accepte de lui qu'il engendre souffrance et mort ?

Texte Libre

On reconnaît le degré de civilisation d'un peuple à la manière dont il traite ses animaux.


Ghandi

27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 23:15

Être vegan c'est quoi ?

Définir le veganisme n'est pas chose facile. Être vegan c'est quoi concrètement ? C'est tout simplement suivre les règles du veganisme. Mais quelles sont ces règles et peut-on toutes les suivre strictement et sans que l'une ne prenne le dessus sur l'autre ? Pour commencer nous devons définir clairement le veganisme. Partons du principe que le veganisme c'est le refus de l'exploitation animale. Maintenant, qu'est-ce que l'exploitation ? C'est tirer profit d'un chose ou d'un être vivant, ici, d'un animal. Quand on parle d'exploitation animale, on pense à une exploitation à sens unique où l'Homme est le seul bénéficiaire, le seul à profiter et l'animal le seul à donner et même, à être contraint à donner si j'ose dire. Être vegan c'est donc tout d'abord être végétalien mais aussi refuser d'acheter des produits testés au préalable sur les animaux (produits d'entretiens, cosmétiques, médicaments, ...), c'est ne pas porter de cuir, de fourrure et de laine. Acceptons cette définition comme vraie pour le reste du texte.


Plongeons maintenant dans la vie de Mr X, vegan.

Mr X habite très loin de la ville, à la campagne. Vivant seul dans une très grande maison et ayant un immense terrain il souhaite en faire profiter les plus malheureux. Son combat à lui ? L'environnement et les animaux. Il se met alors à accueillir des animaux mal en point, battus, abandonnés, voués à l'abattoir, etc... Mr X finit par se retrouver rapidement avec une cinquantaine de poules dans son terrain et finit surtout par se retrouver avec de nombreux oeufs qui n'écloront jamais, les poules étant séparées des coqs, Mr X sait que ces oeufs ne donneront jamais de poussins. Se pose ici notre premier problème. Partons tout d'abord du principe que prendre les oeufs de la poule ne lui procure aucune peine ni aucun stress et que l'oeuf ne pouvant être fécondé, il n'est pas considéré comme abritant un être futurement vivant et sensible. Alors Mr X pourrait prendre et manger ces oeufs qui ne serviront à rien d'autre de tout manière. Mais rappelons nous qu'être vegan c'est avant tout avoir une alimentation végétalienne excluant donc les animaux et les sous produits animaux : le lait de vache, le miel et les oeufs. Mr X peut-il alors encore se considérer comme vegan ? Mais bien sûr ce n'est pas le seul problème. Peut-on affirmer qu'il n'y a pas ici exploitation animale ? L'Homme mange l'oeuf et la poule n'en retire rien de bien. Doit-il laisser les oeufs à leur place et doit-il introduire des coqs et laisser faire la nature ? Mais ensuite, comment fera-t-il vu le nombre de poussins qui vont naître chaque année ? Alors vaut-il mieux laisser faire la nature sachant qu'un jour il faudra trouver une autre solution, faute de place et d'argent ou faut-il réguler la nature de suite afin de procurer une vie à l'aise à tous ces animaux qu'il a déjà recueilli ? En se demandant encore une fois s'ils sont heureux comme ça... Et on peut en trouver encore des tonnes des problèmes de ce style.
Alors : Vegan ou pas ?


Maintenant Mr X fait ses courses. Bien sûr il n'achète pas de produits dont les ingrédients ont été testés sur les animaux mais Mr X achète un produit de la marque Y qui a été rachetée par une grande marque Z qui elle, utilise encore les tests sur les animaux pour ses cosmétiques. En achetant là bas il sait qu'une partie de son argent ira à la marque Z mais il ne sait pas du tout à quoi elle servira. Mais ne pas acheter c'est boycotter la marque qui risquerait de disparaître et de faire disparaître avec elle des tas de produits non testés sur les animaux. Alors quelle est la meilleure voie ? Faut-il que Mr X achète la marque Y quitte à donner de l'argent à la marque Z, marque qui test les ingrédients de ses produits sur les animaux et peut être faire passer un message et confirmer qu'il n'achète que la marque Y car c'est la seule, appartenant à cette marque, qui n'effectue pas des tests sur les animaux ou faut-il qu'il boycotte aussi cette marque en risquant de la perdre totalement un jour au profit, qui sait, d'une marque beaucoup moins éthique ? Enfin, Mr X n'achète pas de marque qui testent sur les animaux, n'achète ni cuir, ni fourrure, ni laine mais en porte quand même... En effet Mr X est vegan depuis peu de temps et porte encore ses chaussures en cuir, il ne veut pas les jeter car elles sont encore en bonne état et puis il ne souhaite pas consommer unitilement et surtout jeter inutilement. Il considère que le mal est fait.
Alors : Vegan ou pas ?

Etendons notre définition. Être vegan c'est être contre l'exploitation animal et dinstinguons ici deux catégories qui sont : l'animal humain et l'animal non-humain. Allons jusqu'à dire qu'un vegan refuse l'exploitation de la vie sous toutes ses formes. Ici se pose déjà déjà un problème. Mr X mange des carottes (pas que ça, je vous rassure), il sait que la carotte ne possède pas de système nerveux centrale
donc ne souffre pas mais il y a en quelque sorte exploitation de la vie. Mais Mr X doit manger alors il continue à consommer des fruits, des légumes, des céréales et des légumineuses. Mr X est aussi contre l'exploitation des humains, il semble ainsi tout a fait raisonnable que celui-ci soit vegan en ne consommant pas de chair animal ni de sous-produits animaux il refuse l'élevage et toute la pollution qu'elle entraine, il entretient ainsi en partie (oui je ne viens pas de dire que l'élevage était la seule source de la pollution sur Terre non plus..) l'environnement dans lequel vivent ces humains qu'il respecte. Mais Mr X doit faire attention à beaucoup d'autre chose, à ne négliger personne et à respecter les humains tous les jours de sa vie. Il ne doit pas mépriser son voisin parce qu'il est si différent de lui et il ne doit pas acheter des vêtements qui ont fait travailler des enfants dans des pays lointains pour un salaire de misères. Toujours concernant l'écologie, il doit faire attention à acheter des fruits et légumes de saison pour éviter de les importer, importation qui pollura avec le transport, ou alors les fruits et légumes seront cultivés dans des endroits fermés et chauffés ce qui n'est pas meilleur point de vue écologie. Enfin, Mr X consomme des produits bio, toujours plus écologique pour la planète et bien meilleur pour la santé. Et la liste est longue. Pas facile de faire attention à tout, au moindre petit détail. Mr X se trompe souvent et fait des écarts, avant tout il est vegan pour le bien être des animaux, bien que la vie humaine compte énormément pour lui et qu'il ne la mettra jamais de côté, il cherche avant tout à manger végétalien, bio, local et de saison. Il sait qu'avec tout ça il prend déjà grand soin de l'humanité et, il faut bien l'avouer, il en ressent une petite pointe de fierté. Surtout quand son voisin lui fait des tonnes de reproches en lui disant qu'il ferait mieux de s'occuper des humains avant les animaux, là Mr X est bien content de pouvoir lui expliquer que c'est ce qu'il fait en étant végétalien, il protège à la fois les animaux non humains et les humains. Mr X n'arrive pas à manger végétalien, bio, local et de saison et à s'occuper de la misère humaine comme il le faudrait, il a des ratés et s'en veux mais découvre chaque jour de nouvelles horreurs faites aux animaux non humains et aux humains et décide toujours de changer ses habitudes avec, parfois, certaines difficultées.
Alors : Vegan ou pas ?


La vraie question n'est-elle pas plutôt : est-il possible un tel veganisme ?

Je n'y crois pas. J'ai, en plus, imposé une définition du veganisme qui n'est pas forcément celle de tout le monde.

Alors que faire ? Se lancer dans des batailles contre les mauvais vegan ? C'est à dire contre le veganisme qui ne ressemble pas, point par point, au nôtre ?

Mais souvent les vegan sont d'accord sur un point : le respect

En fait il est temps de comprendre qu'on ne peut pas militer pour la notion de respect sans l'appliquer. Il est temps d'apprendre à respecter autrui comme une personne entière et pensante et arrêter de se poser en sauveur du monde. Oui le veganisme est une solution aux problèmes d'éthique, de santé, de pollution et de violence mais il ne faut pas l'imposer et dénigrer l'autre. Discutons-en, expliquons notre point de vue, argumentons et surtout, communiquons. Car jamais nous ne seront d'accord à 100%.

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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 23:05

Imaginez, je suis dans la rue, j'arrête les gens et je leur annonce que je fais partie d'une association qui s'occupe d'aider les hommes, les femmes et les enfants qui meurent de faim dans les pays pauvres et que je souhaite leur parler de nos actions et, pourquoi pas, à la fin, leur demander s'ils acceptent de se joindre à l'association et de l'aider financièrement.
La réaction des gens est assez prévisible : l'admiration et les félicitations coulent à flot ; quant à l'argent il n'est pas certain qu'il suive mais tout le monde n'a malheureusement pas les moyens d'adhérer financièrement à toutes les causes de cette planète. Néamoins je suis quasiment sûre de voir partir les gens avec des "c'est bien ce que vous faites, continuez, heureusement qu'il y a des gens comme vous".

Maintenant j'annonce que je fais partie d'une association de défense
animale. Là, les gens sont curieux de savoir ce que je défend mais moins optimistes que dans mon premier exemple.
Quand je parle d'élevage, de végétarisme, végétalisme, veganisme, de tests sur les animaux pour les cosmétiques, pour la science, de cirques avec animaux, de la chasse, de la pêche, de la fourrure, du cuir et de bien d'autre choses ; quelles vont-être les réactions ? Qu'on doit d'abord s'occuper des humains. J'ai déjà abordé ce sujet concernant les céréales consommées par les animaux dit de viande que nous même, occidentaux, consommons donc je ne vais pas y revenir, je souhaite juste mettre en avant le fait qu'en m'occupant des animaux je n'en oublie pas moins les humains.

La discution continue et arrive le fameux "Vous faites partie d'une secte, arrêtez de vouloir endoctriner les autres avec vos idées" arrive. La première fois on ne comprend pas bien d'où vient cette idée. Comment peut-on faire l'amalgame entre une secte et une association de défense animale ? Auriez-vous traité la première association, celle qui aide ceux qui meurent de faim, de secte ? Sûrement pas car c'est simplement une association qui défend ses idées.

En fait, imaginons que le veganisme soit une secte. Disons que c'est un rassemblement d'hommes et de femmes qui partagent une même doctrine philosophique (mais pas de religion commune) et qui souhaitent partager leurs valeurs avec les autres. Bien que la définition ne soit pas tout à fait exact. Alors pourquoi pas dire que le veganisme est une secte ? Soit mais alors des sectes, ils en existe bien d'autre si l'on accepte cette définition ! A ce moment là, toutes les associations sont des sectes car les bénévoles (ou les salariés en imaginant qu'ils ne sont pas là uniquement pour gagner de l'argent sans se soucier réellement des objectifs de l'association) partagent, à priori, une doctrine philosophique et des principes communs.

Mais ce qui se passe actuellement c'est que l'on glorifie les associations de défense des humains ou de l'environnement (qui font un travail merveilleux et que je ne souhaite en aucun cas dénigrer) mais pas des animaux... Pourquoi ? Parce que les humains passent avant tout ! Et si on vous dit que les vegans aident, volontairement ou involontairement, les humains et l'environnement ? Mais alors ça serait la solution parfaite ? Non, bien sûr, ce n'est pas la seule et unique solution mais c'est un mode de vie important à prendre en compte car il peut apporter son lot de solutions dans différents combats. Alors pourquoi ce veganisme est aussi souvent considéré comme une secte ? Peut être parce que, comme les sectes d'aujourd'hui, nous ne connaissons pas ce mode de vie, il nous fait peur et on se pose des questions sur les biens fondés de ses principes.

Les vegans sont des gens bien étranges dans un monde qui se base principalement sur l'exploitation animale, la nourriture (viande, poisson, lait, oeufs, etc), les habits (angora, laine, fourrure, etc), chaussures (cuir), cosmétiques et sciences (tests sur les animaux), amusements (cirques avec animaux, combats de coqs, corrida, etc) mais ils sont la preuve que l'on peut vivre autrement. Ils bousculent pas mal d'idées reçues comme quoi, sans cette exploitation, on aurait bien du mal à tenir ce serait-ce qu'une semaine sur cette terre et pourtant si, eux le font tous les jours de leur vie. Ils vivent simplement en accord avec leurs convictions et leur choix de vie. Pourquoi dès lors les accuser de faire partis d'une secte ? Et c'est bien pire quand ces vegans sont militants ! Là on peut plus facilement les accuser d'endoctrinement ! Mais non, ils font simplement ce que font beaucoup de bénévoles en ce bas monde, ils informent sur un sujet qui leur tient à coeur, c'est tout.

Je suis vegan et militante et je ne fais pas partie d'une secte. Je ne vis pas avec un gourou et entourée d'ami(e)s vegans. Non. J'ai, c'est vrai, des amis vegans, mais j'ai aussi de très bons amis que je connais depuis maintenant un petit moment qui ne sont pas vegans, ni même végétaliens, ni même végétariens (rhoo !) et avec qui j'ai de très bons contacts. Quand je suis avec eux je ne cherche pas à les convaincre que mon mode de vie est celui qu'il faut adopter et qu'ils ont tord. On en a déjà parlé oui, mais juste pour exposer nos points de vues. Je leur fait parfois des repas végétaliens mais j'accepte aussi de manger avec eux s'ils ne mangent pas vegan. En fait je vis à peu près comme avant, quand je mangeais encore de la viande, à part que maintenant je fais attention à ce que je consomme, que ce soit pour les animaux mais aussi pour la planète (qui regroupe de toute manière humains et animaux non humains). Je ne cherche pas à convertir le monde, juste à informer et je vis très bien en dehors de l'association de végétariens et végétaliens dont je fais partie.

Merci de vous inquiétez mais, non, je ne fais pas partie d'une secte.

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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 23:57

Chez moi on ne ramène ni viande, ni oeufs, ni lait de vache, ni miel. Vegan et non ouverte aux convictions des autres ?




Nous avons tous nos convictions et vivont tous selon une certaines éthique parfois acceptée, parfois moins.

Mon éthique à moi est particulière, on en croise pas à tous les coins de rues des éthiques pareilles ! Respecter la vie des animaux non-humains, ne pas les faire souffrir, les laisser jouir de leur vie comme ils l'entendent, en bref, leur donner des droits. Je ne consomme pas d'animaux, de lait de vache, d'oeufs et de miel. Mais en tant que vegan je ne m'arrête pas là, j'aime aller encore et toujours plus loin et je refuse alors d'acheter et de consommer tout produits issus des animaux ou de leurs souffrances (cuir, fourrure, laine, produits cosmétiques testés sur eux, médicaments testés sur eux, etc). Qu'en est-il de mes rapports avec les non vegans ? Je vous rassure, si vous portez des chaussures en cuir et que vous me croisez à un coin de rue un jour, ne vous mettez pas à courir. Je ne vous pourchasserai pas avec mon chausse-pied dans le but de vous arracher violemment celles-ci et d'en faire un grand feu au nom de l'égalité de tous. J'accepte que vous rentriez avec chez moi, j'accepte aussi que vous portiez de la laine, je n'accepte pas que vous rentriez avec de la fourrure. Car si l'achat de cuir et de laine reste un acte anondin, qui parait banal, celui de l'achat de la fourrure est condamné par bon nombre de gens qui le considère comme barbare et inutile. J'accepte donc que pour la plupart des gens, porter du cuir est sans importance et accepte le cheminement de chacun à ce sujet. Ne bousculons pas les choses. Concernant les cosmétiques testés sur les animaux, si un(e) ami(e) devait venir passer plusieurs jours chez moi et souhaitait ramener ses produits testés sur les animaux je lui dirai non. Si ce(tte) ami(e) me proposait d'aller voir un spectacle de corrida ou encore d'aller au cirque avec animaux je dirai non. Et enfin si ce(tte) ami(e) me demandait la permission de ramener de la viande, du poisson, des oeufs, du lait de vache ou du miel chez moi je dirai non.

Alors j'en choque certains en disant ça. Etonnement, je choquerai moins si je disais que chez moi on ne fume pas. Pourtant cet acte qui détruit la santé des fumeurs est autant accepté que celui de manger de la viande. Manger un bout de steak ou allumer une cigarette ça ne choque pas, c'est normal. Pourtant les deux font du mal. On accepte tout à fait de ne pas fumer chez moi et d'être obligé de sortir pour se soulager de son manque de nicotine mais on accepte moins le fait de devoir laisser son bout de steak ou son magnifique manteau de fourrure dehors ou en tout cas chez soi.

Bon j'entend déjà les "mais chacun à le droit de vivre comme il l'entend !". Bien entendu. Mais moi quand je vais chez des ami(e)s, je me plie à leurs règles. S'ils fument chez eux sans retenu et que moi j'ai horreur de la fumée de cigarette et ressent une peine immense pour la personne en face de moi en train de se détruire légalement la santé, je fais quoi ? Je le laisse faire parce qu'il est chez lui(elle) ou j'impose ma façon de vivre car moi aussi j'ai le droit de vivre comme je veux ?

Quand on vient manger chez moi on mange végétalien, je ne crois pas les priver d'un immense plaisir qui pourrait les rendre depressifs à vie s'il n'était pas assouvi à ce moment précis. On me dit même que c'est bon. Parfois on me dit qu'on a pensé à refaire une de mes recettes. Je crois donc pouvoir dire que mes petits omnivores ne sont pas malheureux quand je les nourris de façon végétalienne. Sans rire, je crois pouvoir dire qu'en fait ceux qui mangent de la viande, qui m'accusent d'imposer ma manière de vivre et me font comprendre que c'est mal se sentent juste mal à l'aise face à ce régime mais surtout face à leur régime alimentaire et face à la réalité (élevages, exploitations, abattoirs, pour résumer) qui leur provoque une grande culpabilité.

Chez moi on vit vegan et jusque là ma famille et mes amis n'ont pas eu à se plaindre. Je suis ni folle ni extrémiste.

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