Le blog de Elżbieta

Il existe bel et bien 2 sortes de comportementalistes bien distincs.

Aujourd'hui, en allant promener ma chienne, j'ai pu me confronter à la connerie humaine et surtout à celle de certains comportementalistes.

Les vétérinaires comme les comportementalistes sont des êtres humains avant tout, certains font ce métier car il respect les animaux, d'autres... Je ne sais pas, manque d'idée ? Accro à l'argent ? Celui de la femme que j'ai rencontrée devait surtout être accro à l'argent car apprendre à un maître qu'il faut hurler sur son chien et le foutre sur le dos pour le frapper quand il n'obéit pas... J'appelle ça de l'abus de pouvoir. Pouvoir que l'Homme s'est attribué sans raison face à l'animal non humain.

Vous pouvez me dire quoi faire face à se genre de réaction ? Appelez les flics ? La SPA ? Lui retirer son chien ?

Rien... Je ne peux rien faire, me rebeller ? C'est déjà fait, je lui ai bien dit ce que je pensais d'elle et de sa façon de se comporter avec son chien, je l'ai suivi un moment, et ? Quoi que je fasse c'est moi qui prendrait voire même ma chienne vu le mode de raisonnement de la société par moment... Ma colère n'a pas de limite dans ces cas, je me sens dépourvue de tout moyen alors que la loi interdit toute maltraitance sur animal domestique.... Donnez une tape sur le museau comme l'on peut donner une fessé à son enfant oui... L'étrangler à moitié parce qu'il fait à peine un pas de côté, lui hurler dessus puis le foutre à terre pour lui donner plusieurs claques d'affilés j'appelle ça de la maltraitance.... Même si les claques ne sont pas fortes, même si le chien ne couine pas pour que le maître arrête, même sans tout ça on éduque pas son chien comme ça. Un chien d'un an, adorable, qui a même joué avec ma puce. Mais non, un chien c'est fait pour rester au pied alors qu'il a des hectars de terrain devant lui...

Je desteste cette société, je deteste ce que l'Homme a fait de la planète, je deteste encore plus l'Homme qui s'est créé une tonne de Dieu différents pour justifier ses actes.

Je deteste ne rien pouvoir faire, parce les animaux non humains ne sont que des pantins pour l'Homme, parce que je suis trop jeune pour pouvoir dire quoi que ce soit, parce que mon look ne plait pas, parce que quand on prend un staff pour chien c'est qu'on a déjà un grain dans la tête...

Pas assez mature encore ? Je crois pourtant l'avoir été bien avant d'autre quand j'ai décidé de passer vegan alors que je n'étais encore qu'une "jeune adolescente".

Être mature ce n'est pas rentrer dans le moule de la société, ne confondez pas tout.

Voilà ce qui se passe au quotidien, au nombre d'humains (femmes, hommes, enfants...) battus, exploités, ajoutez-y tous ces pauvres animaux considérés comme nos jouets...

J'ai honte, j'aurais préféré souffrir à leur côté mais puisqu'on ne choisit pas ce que l'on est je vais continuer à me battre pour vous.

Non nous ne vivons pas dans un monde parfait avec des gens parfaits.
Tout à l'heure, en rentrant chez moi, je vois un homme faire tomber son vélo et tomber à terre. J'étais assez loin et le temps d'arriver pour l'aider j'ai observé tout ce qu'il se passait autour de moi. Et que se passait-il autour de moi ? Rien de spécial, tout était comme tout à toujours était. Personne n'est pas allé aider cette homme, même pas un regard, rien.
Cette homme avait deux grosses caisses très lourdes sur son vélo (je le confirme pour l'avoir tenu avec les deux caisses dessus) et en descendant de son vélo il n'a pas su le retenir et a chaviré sous son poid. Mais en plus de ça, le vélo est tombé sur sa jambe. Il avait du mal à marcher et gémissait. Les gens l'ignoraient toujours mais il est à remarqué que les gens finissaient par m'ignorer de la même manière lorsque je suis allée vers lui pour lui proposer mon aide. L'homme parfait s'était fait avoir par son vélo et en était alors devenu faible aux yeux de la société. Et moi en l'aidant je suis entrée dans sa bulle de faiblesse, ce qui lui a fait du bien à lui bien sûr, mais qui m'a éjecté en un rien de temps de ce monde parfait où la faiblesse n'a pas sa place. Dès lors on m'a mit dans le même panier et je suis devenue aussi faible que cette homme pour les autres. Et cette faiblesse on en veut pas dans notre beau monde parfait. Quand on la croise on fait comme si elle n'existait pas.

Ma plus belle récompense, ses remerciements. Tant pis si tout autour de moi il n'y avait qu'indifférence ou, au mieux, moquerie.