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  • Elżetine
  • Pourquoi notre plaisir passe-t-il avant tout ? Est-il toujours si important qu'on accepte de lui qu'il engendre souffrance et mort ?
  • Pourquoi notre plaisir passe-t-il avant tout ? Est-il toujours si important qu'on accepte de lui qu'il engendre souffrance et mort ?

Texte Libre

On reconnaît le degré de civilisation d'un peuple à la manière dont il traite ses animaux.


Ghandi

30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 02:05

Les humains passent avant les animaux !

Voilà une phrase que j'ai souvent l'occasion d'entendre en tant que militante vegan.

Mais non, pour le vegan les animaux passent avant les humains, soyons cohérents, nous ne pouvons les défendre que si nous considérons les humains comme inférieurs aux animaux.

Et si nous pouvions, en fait, défendre les animaux et l'espèce humaine en même temps ? Et même se dire que si nous défendons plus une cause que l'autre cela ne remet pas en question notre amour pour l'autre ?

Nous ne sommes pas sur Terre pour se battre et savoir qui va gagner : les humains ou les animaux ? Si nous essayions de nous rejoindre et de combattre ensemble pour un monde en parfaite symbiose (le vegan est rêveur) ?

L'anthropocentrisme est encore trop présent, malgré toutes nos connaissances actuelles qui nous ont permis de comprendre que nous n'étions pas le centre de l'univers. Mais l'Homme a encore beaucoup de mal à considérer qu'il fait partie d'un tout et qu'il n'est qu'un grain de sable, parmi des milliards d'autres grains de sable, qui forment tous ensemble cette merveilleuse plage et que tout ne fonctionne pas en fonction de lui mais avec lui.

J'ajouterais aussi que s'occuper des animaux ne signifie pas que je ne m'occupe pas des humains. Je ne suis pas bloquée dans un monde de vegan, j'aime me retrouver dans un monde différent du mien, passer du temps avec des gens parfois complètement à l'opposé de moi pour m'ouvrir à de nouvelles perspectives de vie. Pour moi, aider les gens qui en ont besoin ne consiste pas seulement à l'envoi d'un chèque tous les mois pour tel ou tel pays où des enfants meurent de faim, ça consiste aussi à faire des petites choses simples de la vie comme laisser ma place dans le bus à une personne agée. De plus, la critique "il y a des enfants qui meurent de faim dans le Tiers-Monde" ne tient absolument pas la route puisque c'est la production de viande qui, en grande partie, engendre ce manque de nourriture. Quelques chiffres à méditer :

- De 7 à 16 kg de céréales ou de produits végétaux sont nécessaires pour produire 1 kg de viande.

- Il faut 15.000 litres d’eau pour faire 1 kg de viande.

- Il faut 5 kg de poissons pour produire 1 kg de farine ; il faudra 5 kg de cette farine pour qu’un bœuf ou un porc produise 1 kg de viande. Donc 25 kg de poissons pour 1 kg de viande !

- Le bétail des pays riches mange autant de céréales que les Indiens et les Chinois réunis.

- Un bœuf fournit 200 kg de viande, soit 1.500 repas. Les céréales qu’il a mangées auraient pu servir 18.000 repas.

- Tout individu supplémentaire dans les pays riches « pèse » aussi lourd sur l’environnement que 20 Indiens ou Bengalais.

- Plus de 50 millions d’enfants meurent de faim chaque année...


Voilà déjà pour moi une bonne raison d'être végétarien.


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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 02:02

Une petite blague et son commentaire que je trouve très interessant et qui donne à réfléchir.

Point de vue

"C'est l'histoire d'un type qui va chez son médecin. Il porte un chapeau haut de forme. Il s'assied et ôte son chapeau. Le médecin aperçoit alors une grenouille posée sur son crâne chauve. Il s'approche et constate que la grenouille est comme soudée à la peau.

- Et vous avez ça depuis longtemps ? s'étonne le praticien.

C'est alors la grenouille qui répond :

"Oh vous savez, docteur, au début ce n'était qu'une petite verrue sous le pied."

Cette blague illustre un concept. Parfois on se trompe dans l'analyse d'un évènement parce qu'on est figé dans le seul point de vue qui nous semble évident.

 

Source : L'Empire des anges - Bernard Werber

 

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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 01:53

Un petit texte très interessant sur le conditionnement. L'humain vu par les anges.

 

 

Les CREQ

L'homme est en permanence conditionné par autrui. Tant qu'il se croit heureux, il ne remet pas en cause ce conditionnement. Enfant, il trouve normal qu'on le contraigne à avaler des aliments qu'il déteste, c'est sa famille. Adulte, il trouve normal que son supérieur l'humilie, c'est son travail. Marié, il trouve normal que sa femme lui fasse des reproches permanents, c'est son épouse. Citoyen, il trouve normal que son gouvernement réduise sans cesse son pouvoir d'achat, c'est le gouvernement pour lequel il a voté.

Non seulement il ne s'aperçoit pas qu'on l'étouffe, mais en plus il revendique sa famille, son travail, son système politique et la plupart de ses prisons comme autant de formes d'"expression de sa personnalité".

Beaucoup d'humains sont prêts à se battre bec et ongles pour qu'on ne leur ôte pas leurs chaînes. Pour nous les anges, il est donc parfois nécessaire de provoquer ce qu'en bas ils nomment des "malheurs" et que nous en haut qualifions de "CREQ", pour "Crise de Remise En Question". Les CREQ peuvent prendre plusieurs formes : accident, maladie, rupture familiale, déboires professionnels.

Ces crises terrifient les mortels mais, au moins les déconditionnent provisoirement. Très vite, l'humain part à la recherche d'une autre prison. Le divorcé est pressé de se remarier. Le licencié accepte un travail plus pénible encore. Cependant entre le moment où survient la CREQ et celui où le mortel retrouve une autre prison, il aura joui de quelques instants de lucidité. Il aura entrevu alors ce qu'est la vraie liberté. Même si, en général, cela l'a plutôt effrayé.

 

Source : L'Empire des anges - Bernard Werber

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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 01:38

Imaginez-vous au boulot : Vous distribuez des journaux sur une place publique, une personne s'y promène un gros sac sur l'épaule, vous savez, ces sacs dans lesquels on transporte les petits chiens ; eh bien imaginez sur ce sac l'inscription suivante "Donne chatons".. Commence à se former un petit attroupement. Forcément, mon attention fut vite attirée par cette étrange manière de donner des chatons. J'ai pu assister à l'adoption rapide et sans reflexion d'un chaton par un groupe de jeune filles disparaissant aussi vite dans le métro en sortant une phrase que je n'oublierai jamais : "Mais si ma mère n'en veux pas, j'en ferais quoi ?". Je me suis dirigée vers cette famille pour comprendre ce qu'ils étaient en train de faire et pourquoi ils distribuaient des chatons dans la rue aussi facilement. J'ai discuté avec eux et ai constaté qu'ils ne pouvaient plus s'en occuper alors ils cherchaient à les faire adopter au plus vite. Leur chatte avait eu 6 chatons, il n'en restait maintenant plus que 5 et ils partiraient tous dans des familles pas toujours bien au courant des responsabilités qu'incombent la venue d'un chaton à la maison surtout que ceux-ci n'étaient pas sevrés et risquaient des sequelles dûes au fait qu'ils n'auraient pas passé assez de temps avec leur mère mais aussi dûes à cette dure et rapide séparation. Il me fallait alors trouver une solution rapide, des adoptants, quelqu'un de confiance qui accepterait de les accueillir ; 5 chatons, c'était pas facile. Je lui ai dit que je faisais partie d'une association et que je lui trouverai une solution pour ses chatons. Quelle situation ! Je devais maintenant trouver des adoptants et au plus vite ! Plus tard, en repassant ils m'annocèrent qu'il ne leur en restait plus que 4 et qu'ils avaient réussi à en donner un dans un supermarché. Là, j'étais décidé à sauver les 4 derniers, je ne voulais pas qu'ils souffrent comme les autres d'une séparation aussi nette. J'avoue sur le coup avoir détesté ces gens qui traitaient ces chats comme de vulgaires objets mais quand je les ai revu le lendemain pour leur dire que j'avais une solution, je me suis rendue compte que la situation n'était pas facile pour eux. Et que faire quand on ne sait pas à qui s'adresser ? Que faire quand on ne connait rien aux besoins d'un chat ? Maintenant je comprend et je ne leur en veux plus.



Quand je suis rentrée chez moi le soir, je me suis demandée ce que je pouvais bien faire. Trouver quelqu'un qui accepte de recueillir rapidement 4 chatons, quelqu'un de confiance et qui puisse venir les chercher rapidement. Pas facile. Même sachant qu'ils n'en voulaient pas pour le moment j'ai demandé de l'aide à mes parents. Ils ont réfléchis et accepté de faire famille d'accueil en attendant de leur trouver des adoptants. J'ai alors rapidement pris contact avec l'école du chat de Loos pour leur demander conseil et leur demander de m'aider à trouver des adoptants et quelques jours plus tard nous allions chercher ces 4 petits chatons pour les ramener chez mes parents. 4 merveilleuses petites bouilles, terrorisées par le moindre mouvement, le moindre éternuement et le moindre geste envers eux.

Ils ont passé 2 mois chez mes parents, ils ont pris confiance en eux et ont beaucoup grandit. Des adoptants sont tombés fou amoureux de Mouchy, nôtre petite tête toute noire. Ils sont partis avec il y a environ 1 semaine. Ce fut très dur pour mes parents qui se sont attachés à ces amours. Pour moi aussi qui ne vit pas avec eux ce fut un moment triste, comme une trahison envers ce petit être que nous avions sauvé et que mes parents ont éduqué pendant 2 mois.


Je crois que c'est ce qui fut le déclencheur, il était hors de question de revivre ce moment là encore une fois. Soja, Seitan et Tofu, vous allez passer le reste de votre vie avec mes parents. Vous pourrez continuer à voler les chaussettes, jeu qui vous amuse tellement.

Cette action peut sembler ridicule, quand on sait tous ces animaux qui souffrent chaque jour on peut penser qu'ils n'auraient pas été si malheureux adopté à la sauvette mais moi ça me touche beaucoup, je pense leur avoir évité un trop grand traumatisme. Je suis ravie d'avoir trouvé ce boulot, ravie qu'ils m'aient mit sur ce site ce mois de septembre et ravie que cette famille ait décidé de donner ces chatons à l'heure à laquelle je travaillais. Mais surtout ravie d'avoir des parents comme les miens qui ont accepté du jour au lendemain de s'occuper de 4 chatons sans savoir s'ils étaient malades ou non, sans savoir si ça allait être facile et tout ça pour eux. Pour ces êtres que l'on considère parfois avec si peu d'intérêt.


Soja, Seitan (en haut), Tofu et Mouchy (caché)


Je crois que jamais je ne pourrais assez les remercier pour ce qu'ils ont fait, c'est un acte d'amour plus que merveilleux et je suis sûre qu'ils leur rendront au centuple. Voilà des personnes que l'on ne rencontre pas à tous les coins de rues, accepter de prendre du temps, de rentrer du boulot fatiguer et de devoir donner à manger, à boire, beaucoup d'amour, changer la litière... Ca peut paraitre peu mais vivant avec 5 chats je sais bien que c'est pas facile surtout quand on avait pas dans l'idée de prendre un animal à la maison. Je sais bien qu'ils ne se sont pas sacrifiés, qu'ils sont plus qu'heureux comme ça même si parfois ils aimeraient être un peu tranquille (ayant passé des moments avec ces monstres je peux dire qu'ils sont très très collants), mais ça reste tout de même un acte courageux que de s'engager sur un temps inconnu en hébergant les chatons que leur fille a sauvé et, maintenant, sur une longue période, 20 ans je l'espère pour 3 petites crapules qui deviendront bientôt de beaux grands matous pleins de vitalités.

 

Mouchy va beaucoup nous manquer

Mouchy, ses débuts dans la maison

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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 23:40

Donner au Téléthon est-ce faire une bonne action ? A priori oui, c'est donner de l'argent pour la recherche d'un traitement efficace pour lutter contre une maladie douloureuse. Mais alors pourquoi dès lors ce battre contre ?


Ce genre d'action sont souvent remise en cause par les défenseurs des animaux, par ceux qui ne veulent plus voir tous ces animaux souffrir dans les laboratoires au nom de la science mais aussi par des gens aimant l'être humain. Bien sûr, les défenseurs des animaux ne sont pas forcément des anti-humains. Ce n'est pas ou l'Homme ou l'animal. Voilà ce que moi je défend, les deux parties, je veux que tout le monde puisse vivre sa vie comme il l'entend et, miracle, il parait que c'est un système qui peut fonctionner et qui serait même meilleur pour les deux parties. Oui, nous avons des alternatives aux tests sur les animaux qui coûtent moins chères que ceux-ci, qui sont rapides et efficaces !


Pour plus de renseignements et une garantie de sérieux, consulter ce site

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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 23:15

Être vegan c'est quoi ?

Définir le veganisme n'est pas chose facile. Être vegan c'est quoi concrètement ? C'est tout simplement suivre les règles du veganisme. Mais quelles sont ces règles et peut-on toutes les suivre strictement et sans que l'une ne prenne le dessus sur l'autre ? Pour commencer nous devons définir clairement le veganisme. Partons du principe que le veganisme c'est le refus de l'exploitation animale. Maintenant, qu'est-ce que l'exploitation ? C'est tirer profit d'un chose ou d'un être vivant, ici, d'un animal. Quand on parle d'exploitation animale, on pense à une exploitation à sens unique où l'Homme est le seul bénéficiaire, le seul à profiter et l'animal le seul à donner et même, à être contraint à donner si j'ose dire. Être vegan c'est donc tout d'abord être végétalien mais aussi refuser d'acheter des produits testés au préalable sur les animaux (produits d'entretiens, cosmétiques, médicaments, ...), c'est ne pas porter de cuir, de fourrure et de laine. Acceptons cette définition comme vraie pour le reste du texte.


Plongeons maintenant dans la vie de Mr X, vegan.

Mr X habite très loin de la ville, à la campagne. Vivant seul dans une très grande maison et ayant un immense terrain il souhaite en faire profiter les plus malheureux. Son combat à lui ? L'environnement et les animaux. Il se met alors à accueillir des animaux mal en point, battus, abandonnés, voués à l'abattoir, etc... Mr X finit par se retrouver rapidement avec une cinquantaine de poules dans son terrain et finit surtout par se retrouver avec de nombreux oeufs qui n'écloront jamais, les poules étant séparées des coqs, Mr X sait que ces oeufs ne donneront jamais de poussins. Se pose ici notre premier problème. Partons tout d'abord du principe que prendre les oeufs de la poule ne lui procure aucune peine ni aucun stress et que l'oeuf ne pouvant être fécondé, il n'est pas considéré comme abritant un être futurement vivant et sensible. Alors Mr X pourrait prendre et manger ces oeufs qui ne serviront à rien d'autre de tout manière. Mais rappelons nous qu'être vegan c'est avant tout avoir une alimentation végétalienne excluant donc les animaux et les sous produits animaux : le lait de vache, le miel et les oeufs. Mr X peut-il alors encore se considérer comme vegan ? Mais bien sûr ce n'est pas le seul problème. Peut-on affirmer qu'il n'y a pas ici exploitation animale ? L'Homme mange l'oeuf et la poule n'en retire rien de bien. Doit-il laisser les oeufs à leur place et doit-il introduire des coqs et laisser faire la nature ? Mais ensuite, comment fera-t-il vu le nombre de poussins qui vont naître chaque année ? Alors vaut-il mieux laisser faire la nature sachant qu'un jour il faudra trouver une autre solution, faute de place et d'argent ou faut-il réguler la nature de suite afin de procurer une vie à l'aise à tous ces animaux qu'il a déjà recueilli ? En se demandant encore une fois s'ils sont heureux comme ça... Et on peut en trouver encore des tonnes des problèmes de ce style.
Alors : Vegan ou pas ?


Maintenant Mr X fait ses courses. Bien sûr il n'achète pas de produits dont les ingrédients ont été testés sur les animaux mais Mr X achète un produit de la marque Y qui a été rachetée par une grande marque Z qui elle, utilise encore les tests sur les animaux pour ses cosmétiques. En achetant là bas il sait qu'une partie de son argent ira à la marque Z mais il ne sait pas du tout à quoi elle servira. Mais ne pas acheter c'est boycotter la marque qui risquerait de disparaître et de faire disparaître avec elle des tas de produits non testés sur les animaux. Alors quelle est la meilleure voie ? Faut-il que Mr X achète la marque Y quitte à donner de l'argent à la marque Z, marque qui test les ingrédients de ses produits sur les animaux et peut être faire passer un message et confirmer qu'il n'achète que la marque Y car c'est la seule, appartenant à cette marque, qui n'effectue pas des tests sur les animaux ou faut-il qu'il boycotte aussi cette marque en risquant de la perdre totalement un jour au profit, qui sait, d'une marque beaucoup moins éthique ? Enfin, Mr X n'achète pas de marque qui testent sur les animaux, n'achète ni cuir, ni fourrure, ni laine mais en porte quand même... En effet Mr X est vegan depuis peu de temps et porte encore ses chaussures en cuir, il ne veut pas les jeter car elles sont encore en bonne état et puis il ne souhaite pas consommer unitilement et surtout jeter inutilement. Il considère que le mal est fait.
Alors : Vegan ou pas ?

Etendons notre définition. Être vegan c'est être contre l'exploitation animal et dinstinguons ici deux catégories qui sont : l'animal humain et l'animal non-humain. Allons jusqu'à dire qu'un vegan refuse l'exploitation de la vie sous toutes ses formes. Ici se pose déjà déjà un problème. Mr X mange des carottes (pas que ça, je vous rassure), il sait que la carotte ne possède pas de système nerveux centrale
donc ne souffre pas mais il y a en quelque sorte exploitation de la vie. Mais Mr X doit manger alors il continue à consommer des fruits, des légumes, des céréales et des légumineuses. Mr X est aussi contre l'exploitation des humains, il semble ainsi tout a fait raisonnable que celui-ci soit vegan en ne consommant pas de chair animal ni de sous-produits animaux il refuse l'élevage et toute la pollution qu'elle entraine, il entretient ainsi en partie (oui je ne viens pas de dire que l'élevage était la seule source de la pollution sur Terre non plus..) l'environnement dans lequel vivent ces humains qu'il respecte. Mais Mr X doit faire attention à beaucoup d'autre chose, à ne négliger personne et à respecter les humains tous les jours de sa vie. Il ne doit pas mépriser son voisin parce qu'il est si différent de lui et il ne doit pas acheter des vêtements qui ont fait travailler des enfants dans des pays lointains pour un salaire de misères. Toujours concernant l'écologie, il doit faire attention à acheter des fruits et légumes de saison pour éviter de les importer, importation qui pollura avec le transport, ou alors les fruits et légumes seront cultivés dans des endroits fermés et chauffés ce qui n'est pas meilleur point de vue écologie. Enfin, Mr X consomme des produits bio, toujours plus écologique pour la planète et bien meilleur pour la santé. Et la liste est longue. Pas facile de faire attention à tout, au moindre petit détail. Mr X se trompe souvent et fait des écarts, avant tout il est vegan pour le bien être des animaux, bien que la vie humaine compte énormément pour lui et qu'il ne la mettra jamais de côté, il cherche avant tout à manger végétalien, bio, local et de saison. Il sait qu'avec tout ça il prend déjà grand soin de l'humanité et, il faut bien l'avouer, il en ressent une petite pointe de fierté. Surtout quand son voisin lui fait des tonnes de reproches en lui disant qu'il ferait mieux de s'occuper des humains avant les animaux, là Mr X est bien content de pouvoir lui expliquer que c'est ce qu'il fait en étant végétalien, il protège à la fois les animaux non humains et les humains. Mr X n'arrive pas à manger végétalien, bio, local et de saison et à s'occuper de la misère humaine comme il le faudrait, il a des ratés et s'en veux mais découvre chaque jour de nouvelles horreurs faites aux animaux non humains et aux humains et décide toujours de changer ses habitudes avec, parfois, certaines difficultées.
Alors : Vegan ou pas ?


La vraie question n'est-elle pas plutôt : est-il possible un tel veganisme ?

Je n'y crois pas. J'ai, en plus, imposé une définition du veganisme qui n'est pas forcément celle de tout le monde.

Alors que faire ? Se lancer dans des batailles contre les mauvais vegan ? C'est à dire contre le veganisme qui ne ressemble pas, point par point, au nôtre ?

Mais souvent les vegan sont d'accord sur un point : le respect

En fait il est temps de comprendre qu'on ne peut pas militer pour la notion de respect sans l'appliquer. Il est temps d'apprendre à respecter autrui comme une personne entière et pensante et arrêter de se poser en sauveur du monde. Oui le veganisme est une solution aux problèmes d'éthique, de santé, de pollution et de violence mais il ne faut pas l'imposer et dénigrer l'autre. Discutons-en, expliquons notre point de vue, argumentons et surtout, communiquons. Car jamais nous ne seront d'accord à 100%.

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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 23:05

Imaginez, je suis dans la rue, j'arrête les gens et je leur annonce que je fais partie d'une association qui s'occupe d'aider les hommes, les femmes et les enfants qui meurent de faim dans les pays pauvres et que je souhaite leur parler de nos actions et, pourquoi pas, à la fin, leur demander s'ils acceptent de se joindre à l'association et de l'aider financièrement.
La réaction des gens est assez prévisible : l'admiration et les félicitations coulent à flot ; quant à l'argent il n'est pas certain qu'il suive mais tout le monde n'a malheureusement pas les moyens d'adhérer financièrement à toutes les causes de cette planète. Néamoins je suis quasiment sûre de voir partir les gens avec des "c'est bien ce que vous faites, continuez, heureusement qu'il y a des gens comme vous".

Maintenant j'annonce que je fais partie d'une association de défense
animale. Là, les gens sont curieux de savoir ce que je défend mais moins optimistes que dans mon premier exemple.
Quand je parle d'élevage, de végétarisme, végétalisme, veganisme, de tests sur les animaux pour les cosmétiques, pour la science, de cirques avec animaux, de la chasse, de la pêche, de la fourrure, du cuir et de bien d'autre choses ; quelles vont-être les réactions ? Qu'on doit d'abord s'occuper des humains. J'ai déjà abordé ce sujet concernant les céréales consommées par les animaux dit de viande que nous même, occidentaux, consommons donc je ne vais pas y revenir, je souhaite juste mettre en avant le fait qu'en m'occupant des animaux je n'en oublie pas moins les humains.

La discution continue et arrive le fameux "Vous faites partie d'une secte, arrêtez de vouloir endoctriner les autres avec vos idées" arrive. La première fois on ne comprend pas bien d'où vient cette idée. Comment peut-on faire l'amalgame entre une secte et une association de défense animale ? Auriez-vous traité la première association, celle qui aide ceux qui meurent de faim, de secte ? Sûrement pas car c'est simplement une association qui défend ses idées.

En fait, imaginons que le veganisme soit une secte. Disons que c'est un rassemblement d'hommes et de femmes qui partagent une même doctrine philosophique (mais pas de religion commune) et qui souhaitent partager leurs valeurs avec les autres. Bien que la définition ne soit pas tout à fait exact. Alors pourquoi pas dire que le veganisme est une secte ? Soit mais alors des sectes, ils en existe bien d'autre si l'on accepte cette définition ! A ce moment là, toutes les associations sont des sectes car les bénévoles (ou les salariés en imaginant qu'ils ne sont pas là uniquement pour gagner de l'argent sans se soucier réellement des objectifs de l'association) partagent, à priori, une doctrine philosophique et des principes communs.

Mais ce qui se passe actuellement c'est que l'on glorifie les associations de défense des humains ou de l'environnement (qui font un travail merveilleux et que je ne souhaite en aucun cas dénigrer) mais pas des animaux... Pourquoi ? Parce que les humains passent avant tout ! Et si on vous dit que les vegans aident, volontairement ou involontairement, les humains et l'environnement ? Mais alors ça serait la solution parfaite ? Non, bien sûr, ce n'est pas la seule et unique solution mais c'est un mode de vie important à prendre en compte car il peut apporter son lot de solutions dans différents combats. Alors pourquoi ce veganisme est aussi souvent considéré comme une secte ? Peut être parce que, comme les sectes d'aujourd'hui, nous ne connaissons pas ce mode de vie, il nous fait peur et on se pose des questions sur les biens fondés de ses principes.

Les vegans sont des gens bien étranges dans un monde qui se base principalement sur l'exploitation animale, la nourriture (viande, poisson, lait, oeufs, etc), les habits (angora, laine, fourrure, etc), chaussures (cuir), cosmétiques et sciences (tests sur les animaux), amusements (cirques avec animaux, combats de coqs, corrida, etc) mais ils sont la preuve que l'on peut vivre autrement. Ils bousculent pas mal d'idées reçues comme quoi, sans cette exploitation, on aurait bien du mal à tenir ce serait-ce qu'une semaine sur cette terre et pourtant si, eux le font tous les jours de leur vie. Ils vivent simplement en accord avec leurs convictions et leur choix de vie. Pourquoi dès lors les accuser de faire partis d'une secte ? Et c'est bien pire quand ces vegans sont militants ! Là on peut plus facilement les accuser d'endoctrinement ! Mais non, ils font simplement ce que font beaucoup de bénévoles en ce bas monde, ils informent sur un sujet qui leur tient à coeur, c'est tout.

Je suis vegan et militante et je ne fais pas partie d'une secte. Je ne vis pas avec un gourou et entourée d'ami(e)s vegans. Non. J'ai, c'est vrai, des amis vegans, mais j'ai aussi de très bons amis que je connais depuis maintenant un petit moment qui ne sont pas vegans, ni même végétaliens, ni même végétariens (rhoo !) et avec qui j'ai de très bons contacts. Quand je suis avec eux je ne cherche pas à les convaincre que mon mode de vie est celui qu'il faut adopter et qu'ils ont tord. On en a déjà parlé oui, mais juste pour exposer nos points de vues. Je leur fait parfois des repas végétaliens mais j'accepte aussi de manger avec eux s'ils ne mangent pas vegan. En fait je vis à peu près comme avant, quand je mangeais encore de la viande, à part que maintenant je fais attention à ce que je consomme, que ce soit pour les animaux mais aussi pour la planète (qui regroupe de toute manière humains et animaux non humains). Je ne cherche pas à convertir le monde, juste à informer et je vis très bien en dehors de l'association de végétariens et végétaliens dont je fais partie.

Merci de vous inquiétez mais, non, je ne fais pas partie d'une secte.

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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 23:57

Chez moi on ne ramène ni viande, ni oeufs, ni lait de vache, ni miel. Vegan et non ouverte aux convictions des autres ?




Nous avons tous nos convictions et vivont tous selon une certaines éthique parfois acceptée, parfois moins.

Mon éthique à moi est particulière, on en croise pas à tous les coins de rues des éthiques pareilles ! Respecter la vie des animaux non-humains, ne pas les faire souffrir, les laisser jouir de leur vie comme ils l'entendent, en bref, leur donner des droits. Je ne consomme pas d'animaux, de lait de vache, d'oeufs et de miel. Mais en tant que vegan je ne m'arrête pas là, j'aime aller encore et toujours plus loin et je refuse alors d'acheter et de consommer tout produits issus des animaux ou de leurs souffrances (cuir, fourrure, laine, produits cosmétiques testés sur eux, médicaments testés sur eux, etc). Qu'en est-il de mes rapports avec les non vegans ? Je vous rassure, si vous portez des chaussures en cuir et que vous me croisez à un coin de rue un jour, ne vous mettez pas à courir. Je ne vous pourchasserai pas avec mon chausse-pied dans le but de vous arracher violemment celles-ci et d'en faire un grand feu au nom de l'égalité de tous. J'accepte que vous rentriez avec chez moi, j'accepte aussi que vous portiez de la laine, je n'accepte pas que vous rentriez avec de la fourrure. Car si l'achat de cuir et de laine reste un acte anondin, qui parait banal, celui de l'achat de la fourrure est condamné par bon nombre de gens qui le considère comme barbare et inutile. J'accepte donc que pour la plupart des gens, porter du cuir est sans importance et accepte le cheminement de chacun à ce sujet. Ne bousculons pas les choses. Concernant les cosmétiques testés sur les animaux, si un(e) ami(e) devait venir passer plusieurs jours chez moi et souhaitait ramener ses produits testés sur les animaux je lui dirai non. Si ce(tte) ami(e) me proposait d'aller voir un spectacle de corrida ou encore d'aller au cirque avec animaux je dirai non. Et enfin si ce(tte) ami(e) me demandait la permission de ramener de la viande, du poisson, des oeufs, du lait de vache ou du miel chez moi je dirai non.

Alors j'en choque certains en disant ça. Etonnement, je choquerai moins si je disais que chez moi on ne fume pas. Pourtant cet acte qui détruit la santé des fumeurs est autant accepté que celui de manger de la viande. Manger un bout de steak ou allumer une cigarette ça ne choque pas, c'est normal. Pourtant les deux font du mal. On accepte tout à fait de ne pas fumer chez moi et d'être obligé de sortir pour se soulager de son manque de nicotine mais on accepte moins le fait de devoir laisser son bout de steak ou son magnifique manteau de fourrure dehors ou en tout cas chez soi.

Bon j'entend déjà les "mais chacun à le droit de vivre comme il l'entend !". Bien entendu. Mais moi quand je vais chez des ami(e)s, je me plie à leurs règles. S'ils fument chez eux sans retenu et que moi j'ai horreur de la fumée de cigarette et ressent une peine immense pour la personne en face de moi en train de se détruire légalement la santé, je fais quoi ? Je le laisse faire parce qu'il est chez lui(elle) ou j'impose ma façon de vivre car moi aussi j'ai le droit de vivre comme je veux ?

Quand on vient manger chez moi on mange végétalien, je ne crois pas les priver d'un immense plaisir qui pourrait les rendre depressifs à vie s'il n'était pas assouvi à ce moment précis. On me dit même que c'est bon. Parfois on me dit qu'on a pensé à refaire une de mes recettes. Je crois donc pouvoir dire que mes petits omnivores ne sont pas malheureux quand je les nourris de façon végétalienne. Sans rire, je crois pouvoir dire qu'en fait ceux qui mangent de la viande, qui m'accusent d'imposer ma manière de vivre et me font comprendre que c'est mal se sentent juste mal à l'aise face à ce régime mais surtout face à leur régime alimentaire et face à la réalité (élevages, exploitations, abattoirs, pour résumer) qui leur provoque une grande culpabilité.

Chez moi on vit vegan et jusque là ma famille et mes amis n'ont pas eu à se plaindre. Je suis ni folle ni extrémiste.

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